Mireï L.R., artiste plasticienne aux pénitents.


 

 

Pour cette année encore particulière, le Clac a souhaité inviter Mireï L. R. qui vit et travaille en région Auvergne-Rhône-Alpes. Rendre compte du champ le plus large de l’art contemporain avec son hôte 2021 demeure le dessein du Clac. Autre raison, la plasticienne connaît l’adresse Caldagués pour l’avoir visitée. Les lieux depuis trois ou quatre ans lui sont devenus familiers grâce à Éric Vassal le commissaire de l’exposition. Après avoir remercié les partenaires du Clac, le président Laurent Bout demandait à l’assemblée d’avoir une pensée pour Jean-Michel Herbel, décédé en début d’année. Toutes les œuvres présentées furent réalisées en fonction de l’ambiance religieuse de cette chapelle. Chaque objet converse avec l’architecture de l’espace. L’installation dévoile une diversité de propositions. Elle invite le visiteur, béotien ou expert, à profiter de ces différentes atmosphères et de solliciter l’éveil de son regard. Diplômée de littérature moderne et histoire de l’art, elle se spécialise en dessin, estampe et modelage aux Beaux-arts de Reims. Entre 1998 et 2006, elle vit et s’affaire successivement à Rome, Lyon, Tunis. Mireï L. R. fonde la Maison de l’Estampe des Grands Moulins-Atelier Alma. Ses recherches sont liées à la vanité des choses, au temps qui passe, ainsi qu’à la place de la femme dans la société. Elle travaille en collaboration avec des artisans tels les tissus de luxe Dutel et des écrivains comme Michel Onfray. Elle expose en France et à l’étranger dans galeries et musées… Elle acceptera gentiment de m’accompagner dans ma visite et me dévoilera ses secrets de fabrication, son processus de création de certaines œuvres à l’instar de cette tapisserie, un patchwork de serpillières raccommodées de fils rouges. « J’ai voulu rendre hommage à ces femmes de ménage. J’ai récupéré ces serpillières dans une association. » Pourquoi le rouge domine dans toutes vos productions ? « Le rouge évoque pour moi l’énergie, c’est le symbole de la vie. Tout ce qui est montré ici c’est moi partout. Je me mets en scène, j’ai un rôle, je deviens icône. Quand je parle de moi, je parle des autres. Attention ! le sens ne doit pas couvrir l’objet… » La suite se perdra… Exposition ouverte jusqu’au 15 août. Entrée libre



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