Le chauffage de l’église nettoyé.
Jusqu’au milieu des années soixante, ce sont deux calorifères noirs qui chauffaient l’église Saint-Martin Saint-Blaise. Après le décès du chanoine Coutarel, en 1965, l’eau de la Source du Par a remplacé les énormes poêles. A quand remonte le dernier nettoyage du réseau de la caléfaction de l’édifice dans son intégralité ? Cela est advenu, depuis 1987, trois fois durant ces derniers 34 ans. La conduite alimente six caniveaux dans le sol du bâtiment. Les entrées se régulent par des plaques de cuivre assorties chacune d’un orifice calibré en leur centre. Cela détermine la circulation dans les rigoles intérieures et évite sans doute que l’eau chaude naturelle ne précipite ou ne se refroidisse trop vite sur de telles longueurs. Normalement, les voies d’écoulement doivent être curées périodiquement dans leur intégralité, les obstacles modérateurs remis à neuf. Entre ces dates l’opération intermédiaire se réalisait par sondage. Cela consistait à enfoncer des barres de ramonage et de repérer l’emplacement où elles butaient sur le conduit bouché. Relever la plaque en ardoise, éliminer les dépôts et poursuivre ainsi par un déblaiement incomplet. Aujourd’hui, la situation oblige à tout défaire et déblayer les cent cinquante mètres de canalisations. Les ouvriers retrouvent des points quasiment comblés, d’autres, pratiquement sans tartre. La densité du matériau diffère d’une longueur l’autre. Parfois une obstruction conséquente et solide doit se détruire avec un outil approprié. Plus loin le dépôt devient meuble, voire absent. Selon les endroits, la couleur du précipité change. Quoi qu’il en soit, ce traitement demandera plusieurs jours de travail, pour récurer la totalité et nettoyer les effets secondaires comme la poussière. Elle permettra au chauffage de recouvrer une efficacité perdue. Il conviendra cependant de l’équilibrer et comprendre son mode de fonctionnement en réintégrant tous les éléments de circulation.
