Ne vous croyez pas au dessus du harcèlement

Par PAULOCHON


« Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut s'avérer verbale, physique ou psychologique. Cette violence se retrouve aussi au sein de l’école : elle reste le fait d’un ou de plusieurs élèves à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre. Lorsqu’un enfant ou un adolescent est insulté, menacé, battu, bousculé ou reçoit des messages injurieux à réitération, on parle donc de harcèlement. Insidieusement, ces agressions répétées impactent indistinctement le quotidien de près de 700 000 jeunes environ, toutes catégories sociales confondues. » L’adjudant Anne-Laure Marcoux de la brigade de Chaudes-Aigues et le gendarme Jean-Philippe Guenet de Pierrefort animaient une intervention pour attirer l’attention des collégiens, dans le cadre de la journée de sensibilisation au harcèlement scolaire. Les militaires posaient les statistiques, les définitions de ce dernier et ses conséquences, répondaient dans leur présentation à plusieurs questions qu’ils développaient : comment agir ? Que faire ? Qui prévenir ? Que dit la loi ? Décrivaient les formes, les chiffres, les répercussions.Diapositives et vidéogrammes illustraient le propos. Cette conjoncture peut laisser des séquelles sur les personnes qui en sont victimes : anxiété, tristesse, solitude, insomnie, perte de confiance en soi, absentéisme, échec… Il peut symétriquement conduire à la dépression, voire à des comportements suicidaires. L’actualité nous le rappelle trop souvent. Apparence physique, poids, taille, couleur de peau ou type de cheveux, tenue vestimentaire peuvent inspirer le harcèlement. Le sexe, l’identité de genre,  un handicap, un bégaiement, l’appartenance à un groupe social singulier, des centres d’intérêt différents nourrissent également ces situations. Cette violence se retrouve au sein de l’école. Elle demeure le fait d’un ou de plusieurs élèves à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre. À l’heure des questions réponses beaucoup de collégiens avançaient leurs interrogations. Les gendarmes apportaient les éclaircissements attendus. Une session attentivement suivie. 


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