La ressource en eau potable préoccupation des élus.



Dernièrement à Espinasse la municipalité inaugurait plusieurs chantiers. Le Maire Christian Gendre recevait ses invités : « Compte tenu du contexte particulier lié à la crise sanitaire, nous n’avons pas pu vous accueillir les deux années précédentes comme prévu. C’est pourquoi aujourd’hui nous en sommes d’autant plus heureux que nous soyons réunis ici à Espinasse. » Suivait un inventaire exhaustif des travaux effectués depuis 2014. Les pistes forestières, les fours, le lavoir, la réfection du réseau routier, l’enfouissement des lignes téléphoniques et électriques le disputaient surtout à la sécurisation de l’alimentation en eau potable sur la commune. La présentation complète de ces chantiers incluait les participations, les entreprises et les subventions obtenues. Chacun reconnaissait le dynamisme et l’agilité de l’équipe d’Espinasse pour dénicher les financements et trouver les soutiens idoines. « Vous faites une belle démonstration de la définition de la ruralité, vous êtes exemplaire… » pointera le député. Suivait un coup de projecteur sur la sécurisation du transport d’eau potable, authentique fil rouge des orateurs. Une véritable quête, commençait. Les élus se tournaient, tout bien considéré, vers Chaudes-Aigues. La cité thermale acceptait de vendre la ressource. Un château d’eau s’implantait au mont Mournac d’où une adduction peut distribuer l’eau potable à toute la commune. Cette opération « intelligente honore vos deux municipalités » affirmait un invité. Pour rappel, la compétence de l’eau et de l’assainissement seront assignés à Saint-Flour Communauté à partir de 2026. « Aujourd’hui au vu du dérèglement climatique et de la sécheresse dont fait face notre pays, nous ne pouvons que nous réjouir et nous montrer satisfaits de ces travaux. » Chacun des orateurs abordait le sujet. Plus nettement les deux parlementaires estiment : « Ce devrait être aux élus locaux de choisir en la matière. » Tant du côté de Bernard Delcros, sénateur, que de celui de Jean-Yves Bony, député. Tous les deux s’accordaient en tout point que d’ici 2026 cela donnait le temps de mobiliser et intervenir. Au palais du Luxembourg, Bernard Delcros considère « La défense de la ruralité veut que ce soit aux territoires de décider de leur sort. Cette position devient majoritaire. » Jean-Yves Bony lui affirme : « Nous ne possédons pas la même majorité. Le texte subira des amendements chez nous ». À suivre…

 


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