Des recettes de Noël au cul de poule pour les mômes.

Par PAULOCHON


Prenez huit filles et deux garçons, mamie Claudine et tonton Romain mélangez le tout. Puis installez ce petit monde, la semaine avant Noël, dans les locaux du Moulin des templiers du côté de Maisonneuve. Et vous vous retrouvez dans une vraie ruche en cet après-midi de décembre. Ils se nommaient Baptiste, Alice, Lily, Mendy, Anna, Achille, Mathilde, Léa, Louna, Élise. L’initiative de cet atelier culinaire en revient à Intergénération, oui encore elle. Impliquer les marmots dans l’élaboration de recettes, voilà une bonne manière de les occuper et de partager un moment avec eux. Certes votre cuisine croulera sous le désordre. Et l’opération ne relèvera pas de la sinécure. Mais votre gratification viendra de les voir s’appliquer et s’investir. Les enfants adorent imiter les adultes. Tout débutait au cul de poule, terme professionnel. Ce récipient, bien visible sur les photos, au fond arrondi demeure indispensable en pâtisserie. La troupe commençait par l’élaboration d’une pâte à tulipe découpée au pochoir. Chacun choisissait selon son envie, pour obtenir des papillons, des étoiles et divers sujets. Ensuite, les apprentis fabriquaient des roses de Noël simplissimes, mélange de corn-flakes, noisettes pilées et chocolat augmenté de pralin. Ces gourmandises se préparent en un tour de main, sans cuisson, mais avec un passage en chambre froide. Elles restent économiques, parfaites pour un goûter sans prise de tête. Simone Gascuel a occupé une matinée de sa retraite avec bienveillance et disponibilité. La fierté et la joliesse des enfants formulaient leurs remerciements.



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