Avec le label site classé , tout commence désormais.



Pour Saint-Flour communauté le label site classé de la vallée et des gorges de la Truyére n’est pas un fin en soi, mais le début d’autre chose. C’est ce qui ressortait de la conférence de presse tenue en mairie de Chaudes-Aigues. Il ne s’agit que d’une première phase dont la volonté tend vers l’appellation grand site de France. Cette hiérarchisation nationale du paysage permet de franchir une nouvelle étape vers le degré supérieur et conforte la démarche globale de valorisation porté par Saint-Flour communauté. Les exigences pour cette revendication s’avèrent multiples et contraignantes, mais comme l’affirmera Céline Charriaud. « Nous suivrons la méthodologie pour obtenir ce titre grand site. Si nous n’atteignons pas notre but, les actions entreprises ne pourront que bénéficier à ce territoire. » L’ambition posée, il reste la promotion. Le classement représente un atout indéniable pour l’attractivité du domaine. Aussi pour l’accompagner et le valoriser localement, différents outils sont en cours de déploiement. Tels que des panneaux autoroutiers d’animation culturelle et touristique de la vallée de la Truyére et du château d’Alleuze ou encore un film publicitaire diffusé dans les cinémas. La marque apposée sur les documents promotionnels accentuera leur visibilité. Le volet protection s’appuie sur les réglementations déjà en vigueur avec la loi littoral ou la loi montagne qui régissent les projets du territoire. Auxquels s’ajoutent trois prescriptions : l’interdiction de nouveaux terrains de camping. Ceux en place pourront s’agrandir, s’aménager. L’interdiction de toute publicité prime.  Et l’enfouissement des réseaux, là où le bât blesse avec la ligne de RTE de 63 000 volts qui va subir plusieurs opérations. La possibilité de l’enterrer se heurte à son coût prohibitif. Les élus souhaiteraient à minima trouver une solution aux abords du Viaduc de Garabit. Au-delà de ces prescriptions, l’accaparation , les habitants de l’espace doivent s’approprier leur terroir. Rester fiers de leur pays, le défendre, le protéger, l’animer et le promouvoir. Inventer éventuellement un dénominatif qui fixe doublement le lieu et leur appartenance. Truyérois ? « N’oublions jamais l’humain, pas plus que l’histoire, dans la douleur, des populations autochtones, lors des opérations de mise en eau de la vallée et des gorges : expropriation, déracinement, déplacements… » Conclura Céline Charriaud.

 

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