Du jazz à l’état pur avec Daniel Humair



Daniel Humair est l’invité du Clac Art contemporain, pour un mois en Caldaguès, à la chapelle des Pénitents. Outre d’être sans, aucun doute, un des meilleurs percussionnistes, parmi les indétrônables, de ce dernier demi-siècle, il se veut également peintre. Il pratique cet art comme la batterie avec beaucoup d’exigence. La veille de l’ouverture de son exposition, il donnait un récital en l’église Saint-Blaise Saint-Martin. LêQuang, saxophoniste, et Stéphane Kereki, bassiste, demeurent les partenaires préférés du maître. Ces deux complices forment un trio, accoutumé des concerts avec Daniel Humair. Il le dira par ailleurs au cours de la soirée, apprécie leur disponibilité et les remerciera cordialement. Le souffleur a impressionné, subjugué, l’assistance par sa puissance, Vincent LêQuang, natif d'Aurillac, est compositeur et improvisateur. Stéphane Kereki lui possède une solide réputation de groove, avec une intensité tranquille. La consistance du groupe oblige à l’enthousiasme. Engendre une harmonisation ouverte, organisée, d’une  intelligibilité partagée. Le concert de ce douze juillet ne dérogera pas. Le trio reste serein, même dans une église, devant un public curieux, voire véritable amateur du genre. La compréhension du jazz ne relève pas de l’évidence elle peut dérouter certains dans leur écoute. Vincent LêQuang, Daniel Humair et Stéphane Kereki vivent en tous points le swing, dans une incontestable cohésion qui force l’admiration. Voici la définition qu’en donne Daniel Humair.  « C’est une musique qui permet de dialoguer librement, une conversation, un échange d’idées et de propositions En l’occurrence il faudrait oublier les instruments pour n’entendre que la musique » Le Jazz à l’état pur.




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