Trois expositions accompagnent le festival de folklore.


Jean-Luc Girod, photographe subjugué par l’Aubrac n’est rien d’autre que, sa réserve d’oxygène, qu’il a découvert il y a 23 ans. « En famille, nous avions marché de gîte en gîte et l’Aubrac s’était imposé à moi, rude, lumineux, fascinant. C’était en l’an 2000. Depuis je n’ai plus quitté ce territoire d’adoption au point de l’habiter une partie de l’année dans un hameau au cœur du plateau sur la commune de Saint-Urcize. Derrière les pierres, en granit de la vieille fermette, au coin du feu, je rêve et imagine les nouvelles photographies à venir. » Après avoir au fil des ans capté les saisons qui balayent comme l’écir ces rudes terres d’Aubrac, il avait envie de valoriser les femmes et les hommes d’ici.



Renée Salson, elle photographie son environnement et le reproduit. Alors qu’elle participait à l’unité vannerie d’Intergénération, elle admirait les œuvres du cours de peinture. Elle posait quelques questions et elle essayait, l’expérimentation s’avérait concluante. Un taureau, un pont, le barrage de Grandval, un viaduc, des portraits, le château d’Alleuze, des coquelicots, de Garabit à un coucher de soleil figurent parmi sa sélection. Renée aime à reproduire et brosser un tableau de son environnement en particulier. Représenter son quotidien, ses paysages de proximité, son univers intime. Une collection éclectique répond à sa volonté de mettre en exergue son environnement de proximité. Depuis, elle ne lâche plus les pinceaux.



Jean-François Blanc. Le garçon installe, chaque année met sous le regard des spectateurs : parures, chemisiers et autres pièces vestimentaires dont il détient un bel assortiment. « En rangeant ses affaires ma grand-mère un jour m’a donné une pèlerine je devais avoir cinq ou six ans, cela me plaisait, je l’ai gardé et depuis ». Il s’attache à acheter, recevoir toute garde-robe ancienne. «  Dans le temps les paysans, les femmes plus particulièrement endossaient les mêmes effets rien ne les distinguaient hormis la coiffe qui d’un lieu à l’ailleurs, d’une région, d’une vallée ou d’une ville pouvait indiquer son origine. » Une charlotte de la planèze ne ressemblait pas à celle de Saint-Flour sud, différente également de celle de Saint-Flour Nord. Celles du Cantal ne s’apparentaient pas aux Aveyronnaises. A vérifier cette année encore.

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