Le souffle du Par termine sa saison par le Caldagués.


Disons-le tout de suite, le concert démarrait par le chœur d’hommes, doucement, tranquillement avec une chanson de marins. Ces messieurs attendaient ces dames ou demoiselles pour accélérer le mouvement. La chorale haussait alors le ton, pour atteindre sa vitesse de croisière avec quelques nouveautés. Deux titres de Karl Jenkins, musicien gallois, ex-jazzman compositeur prolifique auteur du grandiose et symphonique Adiemus ou de chants religieux, publicitaires etc. Un exercice pas toujours facile, Cathy Mery et Romain Charreire en dispensaient un duo « God Shall Wipe aways all tears » Dieu essuiera toutes les larmes dans une interprétation œcuménique. Suivront des fiancés d’Auvergne magistraux qui précédaient le deuxième tandem « tu es mon autre » par Carole Bonnal et Laura Auguy. Rien à dire, tant elles nous ont habitués à ce genre de performance. Le concert poursuivait son emballement, laissait la place à Aussandra, chorale venue du Cendre (63). Lesquels de Zaz à  Michel berger, de Tri Yann à Marie-Paule Belle swinguaient pour terminer sur un standard mexicain. L’apothéose trouvait son sens lors des mélodies ultimes et communes avec le « Dona Nobis Pacem » du jeune Mozart ou le négro spiritual Freedom. En point final le traditionnel basque Hegoak, quelque soixante-dix organes emplissaient largement les ogives baroques de l’église. On remarquera quelques grands écarts dans la couleur du répertoire qui démontre les capacités des choristes. Ils peuvent enjamber les fiancés d’ Auvergne pour atteindre Karl Jenkins. Du Chant de la renaissance à Jean-Jacques Goldman, sans oublier l’incontournable gospel dont les caldagués semblent imprégnés tant par le rythme que l’interprétation. Le Souffle et son invitée donnaient un récital devant prés de deux cents personnes, un auditoire attentif, et connaisseur. 

 




 




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