Le nouveau souffle de Maurice Chalayer.

Par PAULOCHON



Maurice Chalayer n’est pas un inconnu en Caldaguès. Il est en outre renommé pour sa qualité de curiste et d’écrivain. Dans son dernier ouvrage, un nouveau souffle, il remonte le temps aux années 2020. Dans une Commune de la Haute-Loire arrivent quelques personnes de la même famille. Elle, Anne exerce la profession d’éditrice dans une grande maison parisienne. Ses deux enfants rencontrent des problèmes. Sa fille, Lisa, connaît le harcèlement dans son établissement scolaire. Son garçon, Antoine, lui est un paresseux qui fume de l’herbe et traîne avec ses amis. Le père, Justin, travaille pour une banque et son service informatique. Hormis Justin, ils arrivent dans ce village pour échapper au confinement dans la capitale. Là, remontent les souvenirs. L’isolement demeure moins strict qu’en ville. Entre réminiscences et retour à la campagne, le ménage s’adapte. Des amours anciennes ricochent. Des habitudes de camaraderie prennent forme. La maison de famille a besoin d’un lifting. Chacun s’y met. Cela occupe l’esprit. L’adolescent « traîne » chez Charles le menuisier et trouve sans doute le sentier de son futur métier. Il sympathise avec Claudius, un guérisseur qui possède le don de couper le feu. Justin arrive enfin. Le mystère reste complet quant à sa fonction : il disparaît souvent. Le fils et le père engagent un projet… Le quotidien s’installe et va bouleverser le destin des uns et d’autrui dans ce bourg campagnard où chacun sait tout sur le voisin. Maurice Chalayer nous emporte et nous immerge dans son univers professionnel où il situe son intrigue. Il décrit le bois et son exploitation sens dessus dessous. Ceci sous-tend le scénario de son roman dans l’activité d’un village rural. Où chacun connaît l’autre. Là, les surprises de la vie bousculent bien des certitudes. Pour la suite passez voir Véronique à la médiathèque. Maurice Chalayer séjournera en octobre en qualité de curiste à Caleden. En attendant, posez votre impatience en lisant le nouveau souffle en vente dans toutes les bonnes librairies. N’oublions pas que notre auteur obtenait : le prix Lucien Gachon en 2020 pour les neiges du mont Aigual et le prix Arverne en 2021 pour le porteur de joie.

Les articles les plus consultés

Intergénération souffle 20 bougies

Par PAULOCHON
Initiée par la mutualité sociale agricole sur une idée toute simple : qu' inventer pour animer le pays qui puisse regrouper tous les publics ? Le défi consistait à dénicher une formule où chacun trouvait son compte dans ses idéaux, ses besoins, sa culture. Tout débutait par le partage des savoirs, chacun arrivait avec son envie, la fabrication de paniers, la danse. Timidement, tout ceci se mettait en place au cours de veillées dans les quatre communes, Espinasse, Jabrun, Lieutadès, et Chaudes-Aigues. Beaucoup acceptaient le défi. Les groupes impromptus et épars se transformaient en association sous la houlette de René Brandely avec une équipe volontariste qui comprenait Viviane Gibelin. Elle succédait à René au poste présidentiel. Aujourd’hui, au moment de ses 20 ans, on apprécie le chemin parcouru. Les enfants peuvent apprendre la danse traditionnelle ou moderne. Ils s’initient aux instruments de musique. Au fil du temps, ils évoluent et restent des piliers de l’amicale en attend
Lire La suite

La fête de l’école évite l’orage .

Par PAULOCHON
  Encore une fois, la salle Beauredon se remplissait jusqu’au fond. C’était la fête de l’école, un incontournable, bien à l’abri de l’orage qui chargeait les pluviomètres de 30 millimètres en deux heures. Le parking, terminé la veille, recevait, sur toute sa nouvelle surface, les premiers véhicules. Le propos du spectacle mettait en exergue les quatre éléments.Ils constituaient le thème de travail pour cette année qu'ne exposition complète actuellement à la médiathèque. Chansons et chorégraphies rythmaient la soirée des chariots de feu en passant par: la maison citrouille, le pouvoir des fleurs, c’est ma terre . Le souffle du vent, c’est de l’eau, chantons sous la pluie, se posaient en adéquation avec les intempéries extérieures . Tout ceci se terminera par un·e flash mob sur «  portons la flamme » en référence aux Jeux olympiques. Tous les acteurs et enseignants danseront sur un point final rempli d’optimisme. N’omettons pas ce moment de cinéma avec les deux courts métrages, les
Lire La suite

Le Prix Brigitte Mézard attribué à la Trinitat

Par PAULOCHON
Ce mardi 18 juin, à 14 h 30, se tenait la remise du Prix Brigitte Mézard, une aide financière attribuée depuis 2004 par l’ Association des Amis du Patrimoine de Haute Auvergne (AAPHA). Cette distinction est accordée à une collectivité dans le département du Cantal, qui mène à bien des travaux de restauration ou de sécurisation d’objets d’art, protégés ou non au titre des Monuments historiques. En effet, depuis quelques années, la municipalité locale tient, petit à petit, à réhabiliter son église. «  De fait, les retables, les statues et la chaire ont déjà reçu un coup de neuf. » Plus récemment, c’est le chemin de croix qui a pu se rénover. De fait « l’association des amis du patrimoine de Haute-Auvergne » a donc décerné le trophée Brigitte Mézard à la commune, afin de contribuer et encourager aux améliorations entamées. Le premier magistrat remerciait : Madame Guilaine Pons, chef de projet patrimoine du Cantal, Madame Pascale Chappot, présidente de l’association, les membres p
Lire La suite

Des outils pour le développement du tourisme durable en Aubrac

Par PAULOCHON
  Récemment, le Parc naturel régional de l’Aubrac a réuni au cinéma La Source à Chaudes-Aigues les professionnels du tourisme pour une matinée de travail concerté sur le développement d’une économie touristique durable en Aubrac. Plusieurs outils furent présentés, bardés de témoignages d’acteurs locaux.  Accompagner l’évolution des pratiques «  Valeurs Parc naturel régional  » demeure un label collectif et national, attribué aux professionnels qui le désirent. Ils partagent trois vertus primordiales : l’attachement au territoire, une forte dimension humaine et sociale. S’y ajoutent, «  la préservation et la valorisation de l’environnement et des patrimoines  » explique Laurent Mouliade, l’un des premiers hébergeurs de l’Aubrac à s’être mobilisé pour la marque. «  C’est également une démarche volontaire d’évolution des pratiques  », poursuit Régine Pechberty, chargée de mission. «  Nous accompagnons les propriétaires qui souhaitent rénover leur bâti, économiser les ressources, perp
Lire La suite