Festival pluvieux, festival heureux.

 



C’est par cet aphorisme que Michel Brousse, le maire, concluait son mot d’accueil devant une église remplie à ras bord. 2024 devient l’année du retour de la manifestation pour une septième édition. Constituée en 1988, Terre de Peyre  mobilise entre 40 et 45 orphéonistes de tous âges issus principalement du nord Lozère. Cantaleyre regroupe une trentaine de Girondins de Salles et des villages environnants de leur région. La manécanterie au Chœur des flots d’Entraygues naquit en 2006. Le souffle du Par recevait ces trois formations venues d’horizons différents, mais tous possèdent un point commun dans l’éclectisme de leur répertoire. Un programme composé de morceaux très variés, d’interprétations inégales, allait des grands standards : Diégo, libre dans sa tête, aimer à perdre la raison, ensemble, Cécile de Nougaro ou la tendresse. Passaient par les bandes originales de films comme l’Ave Maria Guarani, Conquest of paradise d’Ennio Moricone. Sans oublier les classiques Mozart et son Ave verum, l’ave Maria de caccini, If ye love me de Thomas Tallis, Agnus dei de Karl Jenkins ou un tango corse sans omettre le chant des partisans. Un melting-pot munificent édifié pour la satisfaction de tous les goûts. Des approches musicales aux couleurs et saveurs consensuelles emplissaient,ce samedi 6 juillet, l’église Saint-Blaise/Saint-Martin. Le voyage virtuel en chansons dura plus de deux heures sans coupure ni pause. Il s’achevait par un kumbaya amplifié grâce aux 150 choristes réunis. Ils se donnèrent du plaisir avec Les fiancés d’Auvergne, qui s’échappait à l’extérieur tant les chanteurs y mettaient du cœur, pour ce festival heureux, puisque pluvieux.

 








 

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