Au temps des maquisards avec « les greniers de nos soldats »

 


L’invitation appelait à revivre le quotidien du maquis grâce à la reconstitution d’un camp… Nourriture, hygiène, armes, ou fabrication de faux papiers d'identité, toutes ces différentes thématiques se dévoilaient par les bénévoles habillés en vêtements d'époque, béret sur la tête ou costume martial. Sur place, se retrouvait également l’exposition délocalisée du « Sentier des maquisards », qui donnait envie d’en savoir plus sur les divers événements tragiques survenus dans de nombreuses communes de notre territoire. Rendez-vous au droit de l’église de Fridefont avec « les Greniers de nos soldats »,une association française qui œuvre pour la préservation et la transmission du devoir de mémoire lié aux combats des 19e et 20e siècles. Elle se concentre sur la sauvegarde du patrimoine civil et militaire, en particulier celui des deux conflits mondiaux (1914-1918 et 1939-1945), mais aussi à ceux de 1870 et à la guerre d'Algérie (jusqu'en 1962). Ils collectent des objets et documents d'époque, souvent issus de dons de particuliers, de prêts pour les protéger de l’inconséquence. Ils organisent des expositions itinérantes dans les communes, les écoles et autres lieux. Ils recréent des décors immersifs et des mises en scène pour raconter l'histoire. Ils ont ouvert un musée à Saint-Laurent-Chabreuges (Haute-Loire) appelé « Le Grenier de nos soldats ». Ce lieu présente leurs collections en permanence, avec des reconstitutions de vie, notamment des tranchées, pour permettre aux visiteurs de mieux comprendre le quotidien des troupes. Leur but principal demeure de sensibiliser l'auditoire, en particulier les jeunes générations, au récit de ces conflits pour ne pas oublier les sacrifices et les leçons du passé. Ils s'installaient pour une journée d’été à Fridefont sous le tilleul de la place. Ils rencontraient un nombreux public en compagnie des représentants du musée de la résistance d’Anterrieux qui, lui, proposait une multitude d’ouvrages. Plusieurs membres servaient de cicerone pour s’y retrouver au milieu de ce musée éphémère et ambulant. Un camp symbolique permettait aux villégiateurs d’appréhender la réalité des maquisards, des soldats, de leurs armes et du matériel. Beaucoup de visiteurs passaient tout au long de la session malgré une canicule ubiquitaire. Cette invitation émanait de la municipalité de Fridefont, dont on notait la présence active de Pierre Chassang, le maire.







Les articles les plus consultés

D’Aubrac à Braco avec Cyril Cros

Du pain à la ferme du Verdier

Le changement dans la continuité à Intergénération

La réussite du tournoi de l’amitié en Caldaguès