Quand le citadin rencontre l'Agriculture locale
Entre juin et septembre, les fermes
en Caldaguès ouvrent grand leurs portes, leurs granges, leurs
étables. Le villégiateur peut découvrir les métiers et le
patrimoine agricoles, le meilleur du goût et les saveurs d’antan
en partageant un goûter authentique, en toute simplicité et
sympathie. Ce vendredi, une dizaine de touristes se rendaient au mas
d’Espinasse chez Christian gendre pour une visite de l’exploitation
qui tient 65 mères pour une production essentiellement allaitante
qui permet d’exporter vers l’Italie ou la Turquie des broutards
de huit à neuf mois. La vache « Aubrac » possède de
grandes qualités maternelles ; économe et autonome. Au
pâturage dés le printemps jusqu’à l’automne à raison d’un
bovin à l’hectare ce qui est très confortable et d’un bien-être
exceptionnel pour l’animal. Avec le label rouge « Bœuf
fermier Aubrac » et l’IGP « Fleur d’Aubrac »
« Nous obéissons à
un cahier des charges valorisant »
et d’ajouter « un
territoire, un producteur et des valeurs, nous produisons propres ».
Ce rendez-vous permet d’apprécier la diversité des productions
locales, de faire connaissance des agriculteurs et d’identifier un
mode de vie loin des clichés. La visite dure deux heures. La
découverte des savoir-faire, us et coutumes régionaux ravissent
petits et grands. Les enfants peuvent s’approcher de très près
des bêtes et en outre les caresser, apprendre leurs prénoms, leur
âge et leur histoire. Dans le contexte actuel pour les paysans, il
est important d’aller à la rencontre des citadins afin de leur
démontrer que leur monde est extrêmement segmenté. Si les
préoccupations de rentabilité sont le fait de tous, tous ne sont
pas logés à la même enseigne. Leur univers est un puzzle où les
domaines en 20 ans ont changé tant dans leur gestion, que dans leur
métier. Aujourd’hui elles sont dans leur siècle, chacun est
connecté plus ou moins, mais connecté quand même. Rien de tel
qu’une visite à la ferme, ne serait-ce que pour comprendre comment
une exploitation fonctionne. Ces visites se déroulent sous l’égide
du Groupement de Vulgarisation agricole. En l’occurrence, une
incursion dans « Ce
Cantal qui serait le dernier paradis de l’Europe. »