Les
préprojets de la place du marché du square Pierre Vialard et du
terrain intercommunal étaient sur la sellette dernièrement lors
d’une réunion avec toutes les parties prenantes : « Unité
départementale de l’architecturale et du patrimoine » ;
« Cantal Ingénierie et Territoires » ; « Conseil
d’architecture, d’urbanisme et d’environnement » et
élus. Voici en substance les grandes lignes évoquées ce jour-là.
Le préprojet de la place du marché naît du
manque de
lisibilité
de cet endroit à cause de son encombrement permanent par des
véhicules. Le dessein sous forme d’esquisse a pour objet, à
l’instar de celui réalisé pour le terrain intercommunal, de
« donner
une idée »
d’un possible aménagement. Régis Delubac, architecte des
bâtiments de France, apporte un point d’informations sur la
perspective de fouilles archéologiques préventives. Il met en
évidence que ce type d’interventions a pour objectif de s’assurer
que la réalisation du projet ne portera pas atteinte aux vestiges.
Par ailleurs, il considère qu’il revient à la commune et au
maître d’ouvrage de préciser à la commande le maintien du
stationnement à
cet endroit.
Actuellement, 20 points de parking existent. Les élus de
Chaudes-Aigues évoquent un calibrage : « si
du stationnement est envisagé »,
pour le limiter de 5 à 10 emplacements maximum. Régis Delubac
relève que cette présence naturelle de l’eau chaude est
exceptionnelle, insiste sur son intérêt. Cette place du marché
mérite réellement un traitement particulier, avec une mise en
valeur de l’eau chaude. Il propose aussi de veiller à communiquer
à chaque étape du projet pour que les habitants s’approprient la
démarche et comprennent qu’elle vise à rehausser leur patrimoine,
leur cadre de vie également. Pour le terrain intercommunal, René
Molines et Serge Dumazel s’interrogent encore sur l’intérêt de
maintenir le bâti et qui en décide. Régis Delubac reprend son
argumentaire, à savoir que « cet
élément est réellement structurant sur cet axe de l’avenue. S’il
était supprimé, la vue serait directement portée sur l’arrière
du Casino qui force est de le reconnaître n’est pas qualifiée. »
Il rappelle également le potentiel d’extension de ce bâti. Enfin,
il indique à Monsieur le Maire que la destruction de l’immeuble
rentrerait dans le cadre d’instruction d’un permis de démolir.
Il serait amené à porter son avis, en l’occurrence défavorable.
Louis Raynal admet aussi que la construction en l’état n’est
effectivement pas agréable à la vue, mais qu’après restauration,
elle pourra participer à un bel ensemble avec le futur parc thermal.
Les uns et les autres conviennent qu’une fois aménagé, le bâti
pourra être un produit d’appel pour d’éventuels programmes
privé ou public. Les
partenaires techniques évaluent le calendrier suivant pour les
différentes étapes abordées lors de ce groupe de travail.
Juillet :
lancement de la consultation d’architecte-paysagiste. Fin août :
ouverture des plis et analyse des candidatures. Septembre :
choix de l’équipe retenue. Octobre — décembre : études de
l’avant-projet. Janvier-février 2017 :
examen du projet
Un couple de dentistes en visite
Ils sont portugais et viennent de visiter la seule station thermale du Cantal. Le village leur plaît, pour ses infrastructures, les potentialités et l’accueil chaleureux. Quand on leur demande s’ils souhaitent s’installer en Caldaguès, la réponse reste catégoriquement OUI ! . Voici quelques clichés en attendant l’entretien qu’ils m’ont accordé.