Grâce à l’œil averti de
Bernard Boudon et Emilie DUPUY du « Conservatoire d’espaces
naturels d’Auvergne », petits et grands ont pu découvrir les
richesses naturelles du site. Samedi 9 juillet, une vingtaine de
curieux sont venus identifier la tourbière des Vergnes des Mazes
(Lieutadès, 15) dans le cadre d’une sortie organisée par le
Conservatoire d’espaces naturels d’Auvergne. Quelques végétaux
typiques des marécages ont retenu l’attention des « visiteurs »
par exemple les sphaignes, ces mousses gorgées d’eau qui forment
la matière première de la tourbe en se décomposant, continûment
la Drosera, une petite plante carnivore. Cet après-midi ensoleillé
permettait de sensibiliser à la préservation de ces milieux
essentiels pour la ressource en eau. Le groupe a pu remarquer que
malgré l’absence de précipitations ces dernières semaines, l’eau
reste très présente sur la tourbière qui joue à plein son rôle
de régulateur.
L’amitié en Caldaguès visite une carrière, de la roche brute à l’objet d’art.
Quelques jours après leur visite du site Arcelor Mittal en Lozère, les membres de l’Amitié en Caldaguès ont poursuivi leur exploration du patrimoine industriel local. Ils s'immergeaient à Villedieu, dans le basalte de l’entreprise Hébrard. Une fratrie enracinée dans le minéral. La famille Hébrard reste « sculpteur de lave » depuis plusieurs générations. Roger, 76 ans, et son petit-fils Enzo, 19 ans, ont accueilli le groupe sur la zone d’extraction de Bouzentès, où se travaille une roche volcanique emblématique du Cantal : la pierre de Bouzentès. Résistante au gel et aux acides, elle est prisée pour les aménagements extérieurs et les objets décoratifs. Marie-Paule Hébrard, épouse de Roger, a rappelé que l’exploitation de cette pierre a démarré à l’occasion de la construction du viaduc de Garabit, marquant le début d’une aventure artisanale et industrieuse. Excision spectaculaire et savoir-faire. La visite a commencé par une démonstration impressionnante : Roger...