Formation permanente pour les pompiers.

La formation des secouristes devient toujours plus professionnelle pour répondre aux réalités des interventions quotidiennes ou exceptionnelles. Les sapeurs-pompiers doivent effectuer chaque année une « inculcation » de maintien des acquis. Cette session pédagogique annuelle, un passage obligé, se déroule sous l’autorité d’un moniteur, en l’occurrence Mariano Garcia qui a remplacé à ce poste Georges Plagne, ancien chef de corps. Hommes et femmes suivent une « formation continue » pour remettre à jour leurs acquis, leurs compétences, apprendre les dernières procédures. Trois sessions de quatre heures sont dispensées sur des thèmes bien précis qui prennent en compte l’évolution des techniques et l’actualité en matière de soins. Cette année a vu l’arrivée des « kits attentats », avec du matériel spécial pour ce type d’événement pour l’instant répartis aux centres principaux d’Aurillac, Saint-Flour et Mauriac dont les sapeurs pompiers doivent connaître la mise en œuvre et la composition. La première séance a permis d’effectuer un bilan et d’appréhender les nouveautés en matière de secours à personne et la gestion des interventions. Le deuxième module proposait le « carrefour des techniques » avec des situations d’apprentissage, pour le maniement des matériels embarqués dans le « véhicule de secours aux blessés » VSAB, en bref l’ambulance. La troisième composante, en deux phases, théorie et pratique pour le secours à personne reprenait essentiellement les acquis sur la réanimation cardio-pulmonaire. Une simulation en salle abordait les massages cardiaques et l’utilisation du défibrillateur. Ensuite, la vingtaine de sapeurs-pompiers se retrouvait en situation de gérer divers scénarios comme un accident du travail, une hypothermie, chute d’échelle ou de moto. Ce afin de permettre aux équipes d’intervention d’acquérir ou de recouvrer les gestes dans ces circonstances particulières. Pour Mariano Garcia, moniteur national de secourisme, « Ces sessions de mises à niveau et d’apprentissage apparaissent nécessaires. Leur caractère obligatoire apporte rigueur et efficacité. Elles actualisent et perfectionnent les connaissances des sapeurs pompiers. Rectifient des erreurs commises parfois par l’habitude, diffusent l’évolution de certaines techniques. Nous avons touché des “Dextro” pour mesurer le taux de glucose chez un patient diabétique, afin de différencier précisément entre hyperglycémie et éthylisme, la nature d’un malaise. »

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