Le
jeudi c’est pétanque.
Bon ! Vous me direz que la
pétanque revient souvent dans ces lignes. Pas plus que le foot ou le
hand. Aujourd’hui, c’est certainement la seule association qui
obtient des succès, tant dans l’exercice sportif que dans ces
rendez-vous. Remarquez les après-midi la quantité de joueurs qui
participent à de quotidiennes joutes cordiales. Observez les
dimanches de compétition officielle ou amicale le nombre de
concurrents. C’est sans doute l’activité physique qui marche le
mieux alors que les autres groupes peinent désormais à trouver des
équipiers. D’accord : « c’est
une discipline de retraités ».
Certes, mais pas que. De nombreux jeunes rejoignent le club et
participent à son fonctionnement. L’ambiance au sein du cercle du
président Bonnal participe à ce renouveau. Ce sport n’oblige pas
à un investissement inconsidéré. Point ici de technologies ou
d’accessoires onéreux, encore moins d’élitisme. D’aucuns
utilisent depuis 20 ans les mêmes boules. Bref tout ceci pour dire,
écrire, que la pétanque demeure un agrément ultra en vogue, sans
doute le plus pratiqué dans l’hexagone, dans une société où
l’individualisme détruit le collectif. Tout le monde sait jeter un
cochonnet et lancer trois sphères métalliques. Ceux qui se laissent
captiver par le jeu s’entraînent assidûment ou incidemment en
couple, entre amis, sans autre forme de procès. Tout ceci pour
observer que les rendez-vous du jeudi soir pour des concours à la
mêlée ou doublettes constituées connaissent une vraie popularité.
La fourchette depuis qu’ils ont repris accueillent entre 16 et 32
équipes, ce du 15 juin au 15 septembre. L’abnégation de tous, la
disponibilité de certains, le bénévolat des autres et voilà un
succès forgé au coin de la rencontre et du partage hebdomadaire en
Caldagués. Ils viennent des alentours, d’un peu partout, savent le
terrain de la piscine accueillant et passent des veillées d’été
tranquillement. Désormais en Caldagués le jeudi c’est pétanque.