Le père Camille remplace Jean-Claude Marcenac
 
En septembre dernier, le père Jean-Claude Marcenac atteint par la limite d’âge devait quitter ses fonctions au sein de la paroisse Saint-Blaise Saint-Martin en Caldagués. Il laissait place à Camille Makaya Mbodo d’origine congolaise. Lors de la cérémonie de transmission, il n’eut pas le loisir nécessaire de se présenter. Nous sommes allés à sa rencontre ce premier vendredi de décembre par un temps typiquement auvergnat pour la saison avec flocons et froidure. Bien évidemment, notre première question portait sur les affres météorologiques. En poste à Saint-Flour depuis 2 ans l’ecclésiastique me répondait « Je ne me formalise pas avec le froid on se couvre et on peut s’en protéger. Ma crainte vient plus des déplacements en voiture. Je ne suis pas habitué à conduire dans la neige et sur le verglas. » Et nous dira en toute confidence « Je n’aime pas la chaleur ». Fatalement notre conversation, en arrivera aux différences avec son prédécesseur. Nous ne parlerons pas de la corpulence que tout un chacun a pu appréhender tant par la taille que par le teint. Pour définir son action Il reprendra en substance les termes de son éditorial dans le dernier bulletin du secteur pastoral Caldagués « Le père Marcenac nous lègue une paroisse vivante et nous allons nous efforcer de maintenir cette réalité. Main dans la main avec les fidèles nous allons cheminer ensemble avec pour seul souci permanent de rendre effective la vitalité de notre Église. Chacun de nous est missionnaire à son niveau et en son état. Je voudrais que les gens me parlent de mon travail. Je ne dois en rien bousculer les habitudes, mais me fondre dans leur moule. Pour cela, j’invite les Caldagués à me communiquer ce qu’ils souhaitent ou détestent afin que je puisse accomplir mon apostolat avec eux, pour eux et pour l’Église sans les heurter, simplement en poursuivant l’action engagée.   Ici, les gens sont accueillants et bienveillants. Ils doivent s’exprimer pour éviter toute incompréhension. ». À 54 ans le père Camille la voix posée, d’une douceur qui invite à la sérénité a effectué son parcours intellectuel dans l’ex-Zaïre. Il évoquera ses années « au pays » comme il dit en parlant du Congo. Le surnombre de prêtres chez lui permettait des accords avec certains diocèses. « Nous étions 18 dans ma promotion d’ordination. En France nous sommes quelques prêtres du mon diocèse de Boma, à officier, ». Nous lui souhaitons le meilleur des séjours.

Les articles les plus consultés

Un couple de dentistes en visite

Assemblée générale et hommage à Lieutadés

Lumière sur les 13 vitraux de l’église Saint Blaise Saint Martin.