Fabienne Blas présente ses Masques…à Paris


C’est à la galerie French Arts Factory 19 rue de Seine que Fabienne Blas présente sa nouvelle exposition : bestiaire et hommes sauvages du 22 janvier au 3 mars 2019. Surtout inspirée par les us et coutumes festifs de l’Europe de l’Est, l’artiste crée depuis 1992 des masques truculents dans leurs matériaux traditionnels. Loin des soies pastel et des cuirs sophistiqués de Venise, les œuvres de Fabienne Blas se constituent de peau, de paille, de terre, et de bois, s'érigent en autoportraits de leurs régions natales. Suffisamment inquiétants, effrayants, voire menaçants, ils enflamment l’imaginaire comme ils aiguisent les fantasmes. À la fois témoignage artisanal et symbole culturel, le masque tel que l’ invente Fabienne redevient un attribut utilisé au sortir de l’hiver. L’objet surgit des lacs de Hongrie ou des forêts de Slovénie, véhicule avec lui les chimères autochtones. Entre mythe et folklore, légende et romantisme, entre identité dissimulée ou faux visages, l’ esthétique fantasmagorique prévaut. Les figures chuchotent, complotent, dialoguent, s’interpellent, conçoivent une alchimie pour révéler une évocation, celle que le visiteur présumera, se forgera. Sans nul doute, les créations de l’artiste sont habitées car elles sont ancrées dans un lieu et dans une histoire, dans des peuples et des croyances aujourd’hui disparues mais toujours célébrées. Le visiteur, vierge de préjugés culturels, s'embarque dans une exposition qui véhicule et amplifie les réminiscences des contes anciens. Les légendes d’enfance, avec ogre, prodiguent le frisson d’aventures sans fin, dont la seule allusion stimule l’imaginaire. Animaliers ou humains, les faciès de Fabienne Blas sont dotés d’une grande expressivité. Ils regardent fixement, et, bien que personne ne les portent, ils semblent vivants, « habités ». « Le masque de théâtre fait rayonner le corps, celui de carnaval permet d’être un autre. ». L'exposition marche bien à la satisfaction de la Caldagués d’adoption. Cet événement lui ouvre horizons artistiques et projets nouveaux. Si vous montez à la capitale, passez par la rue de Seine donner le bonjour à vos concitoyens des cimaises de la galerie sise au 19.


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