Le point sur les travaux de Caleden
A force d’échos divers et inaudibles, d’interprétations
subtiles, j’ai demandé, je suis un garçon poli, au président
Didier Achalme l’autorisation de visiter les lieux, en sa compagnie
bien évidemment. Je vous livre ici mon sentiment. Personnellement je
subodorais quelques dégâts importants, j’ai découvert un superbe
désastre. Désastre n’est peut-être pas le mot suffisamment
approprié. Échafaudages de soutien, étais divers, arbalétriers
renforcés afin qu’ils ne se désolidarisent pas de la poutre
maîtresse. On comprend à ce moment-là pourquoi les lauzes furent
rapidement retirées. Un mètre carré de ce matériau pèse environ
150 kilogrammes, la surface de la toiture avoisine les
500 mètres carrés. Effectuez le calcul vous-même pour que
vous vous rendiez compte. La charpente s'allégea ainsi de plusieurs
tonnes. Dès l’entrée dans le lieu, on conçoit rapidement que la
fermeture devenait inéluctable. Une fois là une émotion de
stupeur vous empoigne dès que vous levez les yeux au plafond. Vous
mesurez l’ampleur des dommages. La Sainte Vierge et la Chance ont
évité une catastrophe. Mes supputations ? Je ne vais pas vous
dire qu’à Noël vous pourrez faire trempette, mais vous risquez
d’attendre celui de 2020. L’expert doit rendre son analyse avant
le 31 décembre 2019. Si tout va bien le juge pourra alors
donner ses conclusions, établir les responsabilités. Mais au bout
de combien de semaines ? Ensuite il faudra s’employer aux appels
d’offres et puis aux travaux. Le temps judiciaire ne possède
aucune compatibilité avec celui du baigneur en manque d’animation
aquatique. Moi je dis, non j’écris cela, mais je suis un béotien
ignare de la chose juridique. Une année est si vite passée. La
structure, quant à être fermée, la SAEM envisage de corriger
quelques erreurs architecturales, oublis et omissions du projet
initial pour rectifier certains points, comme établir une entrée
différenciée de la résidence. Donner plus de rationalité à la
géographie du plateau. La nouvelle couverture du toit permettra
d’amener une esthétique mieux adaptée aux contraintes du volume.
La facture à régler s’estimerait à 2 millions d’Euros. De
fait le programme de la réhabilitation, ce ne serait pourtant pas du
luxe, de l’hôtel du Ban ouvert en 1982 soit trente-sept ans de
service, sera reconsidéré. Et si à quelque chose malheur était
bon…pour employer un vieil adage en forme de conclusion.
Avertissement
Les photos qui illustrent cet article sont taguées, avec droits réservés. Elles ne peuvent, en conséquence, pas être copiées, dupliquées ou partagées. A fortiori elles ne doivent nullement être diffusées sur les réseaux sociaux, sous peine de poursuites.