Un livre qui n’est pas fait pour plaire à tout le monde.
C’est ce que vous trouverez en
quatrième de couverture du
Dictionnaire passionné et impertinent du Cantal.
Tout passe au filtre de Pierre Moulier. Outre le filtre c’est à la
moulinette que l’auteur tamise le département. Juste pour le
plaisir allons voir quelques entrées prises au hasard. Enfin mon
hasard , vous aviez compris. Saint-Flour.
Ville étrange.
Pour les
bovins la vache est le
meilleur ami du Cantalien. Vieux.
Ils sont inévitablement l’avenir du pays. Je
vous laisse lire la suite. Il y a des manques : vous n’y
trouverez pas Chaudes-Aigues la seule station thermale du Cantal.
Quand même. Télévision. On
néglige l’impact de la lucarne magique sur le monde rural.
Optimisme . Dans le
Cantal il est bien vu d’être optimiste. En vérité, l’optimisme
est une valeur de politicien. Il
vous entretiendra par ailleurs des romans de terroir qu’il adore.
Presse locale. Elle
était pléthorique jadis, elle est aujourd’hui réduite à
quelques titres ayant du mal à lutter contre le numéro un.
Je vous laisse deviner. Parisien. La
chose est bien connue : il y a plus de cantaliens à Paris que
dans le Cantal. Nature.
Cantal : pays de
nature. C’est avec elle, la nature, que l’on espère attirer le
touriste ou peut être devrait-on dire désormais, les sportifs
puisque c’est visiblement la cible privilégiée de la propagande
touristique. Je
vous donne en vrac :
Kilomètre par heure, Lioran, Localisme. Cantal et art
contemporain.Loup.
Je
m’abstiens de tout commentaire concernant le
Tracteur. Lisez
vous -même et vous comprendrez. Bon d’accord mon propos est
biaisé. Je me suis délecté de cette lecture dont il faut prendre
souvent le contre-pied mais surtout l’humour deuxième degré,
corrosif souvent. Derrière
l’impertinence se cache l’amour profond du territoire. Cependant
Il n’a pas dû se faire
que des amis. Souvenons-nous de Pierre Jourde et son « hommage »
au pays perdu.
Procurez vous l’ouvrage et prenez soin
de vous.