Autonomie énergétique des exploitations agricoles
L’énergie est un pôle de dépense important pour la filière agricole. Et dans le contexte actuel de transition, il devient impératif de repenser certains modèles d'entreprises rurales. En comparaison avec l’industrie, l’agriculture affiche des besoins majeurs, mais particuliers, souvent rythmés par la saisonnalité de leur activité. Les paysans cantaliens en général et Caldagués en particulier appréhendent avec volonté ce problème auquel ils veulent apporter des alternatives pérennes. Le Groupement de vulgarisation agricole (GVA) caldagués dans ce contexte proposait une journée et une publication « vers l’autonomie énergétique des exploitations agricoles de l’Aubrac Cantalien ». L’opuscule inventorie les recours, du photovoltaïque en passant par la méthanisation, les plaquettes ou en épargnant sur les intrants. Le document analyse chaque réponse en trois chapitres : l’intérêt financier, environnemental et social. Trouver des modèles de diversification, des sources de gains, notamment la valorisation du bois bocager thème principal de cette journée qui se déroulait à Barberanges sur la commune de Maurines. Une opération destinée par une démonstration d’équipements à l’entretien des haies dont les atouts sont multiples : des chaudières aux litières de déchets verts. Cette matière renouvelable participe à la conservation des paysages et du patrimoine rural avec une survaleur dans les réseaux locaux. Elle ajoute un avantage social patent avec des partenariats entre acteurs culturaux, privés et collectifs. Chaque solution se trouve argumentée par un exemple déjà installé. Ce jour-là le focus s’effectuait sur les plaquettes et le bois énergie. Un GIE, groupement d’intérêt économique, vient de se constituer en Caldagués sur lequel nous reviendrons prochainement. En tous cas on ne peut pas dire que les fermiers restent à la traîne de la transition calorifique on doit même affirmer qu’ils en sont l’avant-garde.