Comment s’entretiennent les suspensions florales ?




À bien regarder les suspensions florales à plus de trois mètres de hauteur, sur les poteaux d’éclairage public d’aucuns se demandent et votre serviteur également comment l’arrosage s’effectuera pour qu’elles conservent leur éclat. Avec une échelle ? Une nacelle ? À y examiner de plus près, on s’aperçoit que le principe reprend le procédé précédent pour entretenir les totems et autres plantations en hauteur. Avisez le passage du tracteur bleu et de sa citerne attelée pour observer la méthode. La chose demeure facile à comprendre. En l’occurrence, c’est Jacky Pécoul, le même que celui des pantalons fleuris, le responsable du système. Bruno, l’agent technique référent mécanique de la commune améliora l’empirique préexistant avec sa pomme de douche. Notre Géo Trouvetout s’est penché sur le problème pour éviter de réveiller le pays dés sept heures du matin au moment de l’arrosage. Il adapta un moteur électrique à la cuve de six cents litres et le silence s’est imposé. Au bout de la nouvelle lance qui peut s’étirer jusqu’à trois mètres quatre-vingts, un morceau de plastique incroyablement souple permet une aspersion des fleurs sans les blesser. Trois fois par semaine, sauf les jours de pluie, voilà l’équipage spécifique qui parcourt les rues Caldagués. Nos vasques reçoivent trois arrosages de six litres, dont un nourricier, pour les maintenir en pleine forme. Cette tâche s’effectue le matin avec au choix un moteur thermique bruyant ou un électrique silencieux, selon l’humeur du conducteur. Cela signifie qu’il convient de rester en bons termes avec le pilote de l’attelage.

 

 

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