Fernand Léger par Laurent Bout



L’abstraction géométrique est un langage universel.

Mon travail pictural a évolué au fil des ans vers l’abstraction géométrique. Ce cheminement naturel me permet d’aller à l’essentiel, je n’impose pas la lecture et la compréhension de l’œuvre plastique par des signes et des images reconnaissables.

« Je conçois l’abstraction géométrique comme un jardin zen, un espace de contemplation et de méditation, un tout poétique et universel, l’unité dans la diversité et la diversité dans l’unité.

Il faut s’arrêter quelques instants pour s’immerger dans les œuvres qui sont proposées. » L’abstraction géométrique reste un espace de liberté, un langage universel. Sa série « Structures » de 35 peintures (dont plusieurs très grands formats) est proposée à Pont-de-Claix en Isère jusqu’au 26 février. Dans cette installation, le Caldagués Laurent Bout rend hommage à un artiste  : Fernand Léger. Cet immense artiste de la première moitié du vingtième siècle est pour lui un exemple dont le travail et ses choix de représenter le monde populaire ont toujours suscité son admiration. Il apprécie aussi l’homme très simple dont le père était maquignon. Il a, tout au long de sa vie, cherché à montrer son ouvrage au plus grand nombre et dans tous les milieux sociaux. « Ma série “Structures” est un hommage à une suite de grandes peintures de Fernand Léger consacré aux ouvriers du bâtiment. Dans cette série, nommée “Les Constructeurs”, il représente des ouvriers au travail au milieu de structures métalliques. Les formats immenses, les couleurs puissantes, nous montrent l’importance des travailleurs et des gens ordinaires dans la société. De quoi réfléchir… »



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