Intergénération donne dans le culinaire

 


Disons-le tout de suite malgré sa retraite, Simone Gascuel n’a pas perdu la passion de son métier de cordon-bleu. Elle partage désormais son art avec parcimonie en offrant bénévolement des cours, si l’on peut dire, à quelques privilégiées de l’association Intergénération. Si l’ex-restauratrice d’Auvergne n’a rien gaspillé de sa ferveur. Elle a conservé intacts son talent, sa pratique et sa nature. Elle le prouvera au cours de cette session dans sa cuisine personnelle où cinq femmes ont pris place autour de l’îlot. Le menu affiche : pâte à choux, chantilly, craquelin et terrine de saumon aux lentilles. Elle distribue le programme et la liste détaillée des ingrédients. Elle commence à fournir un torchon à chacune des candidates. « Je ne sais pas cuisiner sans mon torchon. » Et d’inventorier les instruments indispensables éparpillés sur le plan de travail. Puis les choses sérieuses démarrent. Le microcosme écoute, entend, apprécie, retient. Un récipient avec du beurre dans l’eau chauffe sur le brûleur. « Tu touilles jusqu’à ce que le beurre soit fondu. » Et d’ajouter « Tu tiens ta casserole comme ça. » Elle joint l’acte à la parole. Les quatre autres dames pendant ce temps ne gaspillent rien des remarques. Toutes se montrent absorbées, prennent leurs marques, apprécient ces moments. Chacune devra se plier à l’exercice du beurre dans l’eau qui bout. Passé ces premiers instants, le maître entame les gestes augustes de la cuisinière qui n’a pas perdu la main et poursuit son cours tout en prêtant une attention généreuse et bienveillante sur ses élèves. « Je vous conseille des spatules en bois le plus large possible pour travailler le plus de matière à la fois avec le maximum d’énergie. Si le manche se trouve trop long, faites-le couper à votre convenance. » Elle décrira l’utilité d’un couteau à enduire. « Là aussi, il en existe de toutes les tailles. » Et de montrer et donner le mode d’emploi de leur l’usage. Une heure plus tard, le lieu bruisse d’attentive application. Chacune pratique les gestes idoines. Les plaques se remplissent de choux prêts à cuire. « Vous mettez en préchauffage votre four à 220°. Quand vous les enfournerez, la température tombera à 200°. Une fois la porte fermée, vous mettez le thermostat à 200°… » La dégustation passera sous le nez du journaliste. Le reste de la session relève du secret professionnel. Inscrivez-vous obligatoirement pour la suite auprès de Simone au 07 85 48 89 40 .


 

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