« Goldman » enflamme la nuit Caldaguès.
Dès le matin tombait la décision définitive et incontournable, les autorités du service d’incendie départemental refusaient l’agrément de tirer le feu d’artifice de la fête votive. Le verdict en définitive ne surprenait pas compte tenu de la situation météorologique. Tout le Cantal se trouvait logé à la même enseigne. Espérons-le. Quoi qu’il en soit ce fut, malgré tout, une belle journée avec pour commencer le vide-tout qui animait les rues piétonnes et occupait le curieux autochtone ou touriste. En matinée, la bourrée du Caldaguès prenait le relais du côté du Gravier avant de donner sa représentation complète sous la canicule au parking de la piscine, lieu des festivités locales. Chaudes-Aigues pétanque épuisait rapidement ses 250 pavés de bœuf aligot dés 20 heures. D’aucuns se trouvaient fort dépourvus, fâchés, la nuit venue. Mais s’il existe une formule de réservation, elle facilite le travail des organisateurs et la satisfaction du client. L’absence de feu d’artifice aurait pu ruiner le reste de la soirée. Rien de tout cela, le « Tribute goldman » fixait plusieurs centaines d’auditeurs. Avec ce genre de concert, le spectateur peut s’attendre à du brillant comme de l’exécrable. Les musiciens évitaient le piège. Au lieu de servir un succédané, pâle contrefaçon de Goldman, ils livraient durant plus de deux heures une prestation de véritable déférence. Rien d’une pseudo-imitation. Le groupe apportait ses propres interprétations, et orchestrations dans un show en tous points réglé tant en sonorisation qu’en éclairage.Le déroulé accentuait les temps forts de la vie du chanteur. Introduisait chaque morceau par une anecdote. Offrait le meilleur de son répertoire. Le public conquis, fans ou simples amateurs, voire béotiens, de Goldman restaient figés devant une performance parfaitement bien huilée. « Pourvu que la musique soit bonne » affirmait la star. Ce dimanche soir, elle octroyait le sommet. Dissipait quelque peu l’annulation de ce qui constitue le sel d’une fête d’été en son point final.
Quelques clichés de plus
