Des vœux 2023 sous optimisme



Michel Brousse, maire, a soumis pour la première fois les vœux de son équipe. L' exercice s'avérait parfaitement maîtrisé, teinté d’humour, apprécié, devant une forte assistance, conquise. « Ce type de rencontre devient le moment de procéder à un point sur ce qui s’est fait dans l’année sauf que faute de cérémonie depuis 2020 ce sont 3 années qui devraient vous être présentées. » Participaient à cette cérémonie. Bruno Faure, président du département, Aurélie Serrano, sous-préfète de Saint-Flour, Jean-Yves Bony, député, et sa suppléante Marina Besse, Bernard Delcros et Stéphane Sautarel sénateurs, Jean-Jacques Monloubou, conseiller départemental. L’édile passait en revue l’ouvrage amorcé durant les mois antérieurs. Une balayeuse et un tracteur grossissent le parc matériel. La voirie prolonge un vaste programme de travaux de rénovation précédemment engagé. À la salle Beauredon, les aménagements se poursuivent. Le parking homonyme subira plusieurs modifications avec 80 emplacements de stationnement, cinq pour camping-car, un de bus. « Ce quartier prendra un nouvel aspect. » La dernière tranche débutera en mars à Saint-Michel. La piscine achèvera son lifting. Au collège Louis Pasteur et à l’école, une opération concerne la toiture et les huisseries extérieures. Le déplacement du monument aux morts va désormais de soi. Fleurissement, réfection de trottoirs, remplacement de grillages, agencement des allées au jardin d’agrément, travaux de peinture… ces aménagements moins impressionnants participent de l’esthétique. « Tout ce que je viens de vous décrire est de nature à renforcer l’image de Chaudes-Aigues, bourg-centre économique, siège de nombreux services, qui dispose d’un tissu commercial qui se densifie. » Et d’ajouter « Ne nous voilons pas la face. Des problématiques, il en reste à régler. Et je me demande à la limite si ce n’est pas ce qui nourrit la richesse de nos mandats même si parfois nous aspirions à plus de sérénité. Il me paraît important d’aborder la réflexion sur l’offre de soins ». Et de développer la stratégie municipale. « Je pense que de toute façon nous allons devoir nous montrer inventifs. À Chaudes-Aigues, le centre Pierre Raynal, Caleden, la maison de retraite Sainte-Élisabeth, toutes ces structures détiennent des services et peuvent participer à une proposition de soins dont la population manque. Seulement, nous devrons faire tomber quelques barrières, amener les différents responsables d’établissement à travailler de façon plus étroite, permettre à l’activité privée d’utiliser des locaux du centre hospitalier. Le défi demeure de taille, mais je pense qu’il mérite d’être relevé ». Le premier magistrat abordait ensuite les investissements obligatoires, presque immédiats à effectuer. « Le village de vacances reste un enjeu stratégique pour Chaudes-Aigues. VVF, acteur majeur du tourisme, a décidé et clairement affirmé son intention de persister en Caldaguès. » Cette volonté se concrétisera par 3 150 000 € de travaux de réhabilitation. Les services de l’État viennent par ailleurs « d’inviter » la municipalité à rénover sa station d’épuration, obsolète et hors norme pour une somme de 3 744 000 €. L’orateur, non sans humour, conviait les personnalités présentes à un tour de table pour abonder à ces dépenses par tous les moyens à leur disposition dans ces deux dossiers. La très bonne nouvelle réside à Caleden où les opérations vont démarrer et perturberont, certes, la circulation au droit de l’établissement pour une dizaine de mois. Il terminait ainsi « N’en doutons pas. Nous sommes au cœur d’un domaine d’exception, situé entre les monts du cantal et la planèze, porte d’entrée du parc naturel régional de l’Aubrac, concerné par le périmètre classé des gorges de la Truyére. Chaudes-Aigues possède beaucoup d’atouts dans un territoire où s’exerce une agriculture de très haut niveau, et surtout baigné par cette extraordinaire eau chaude, source de bien être. Sachons rassembler nos forces pour que Chaudes-Aigues demeure cette pépite cantalienne. »

 

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