Vital Gendre, 51 ans au service de ses concitoyens
Né à Saint-Rémy de Chaudes-Aigues, 1er d’une fratrie de 3 enfants. « J’avais 3 ans lorsque mon père Étienne Gendre devient maire de cette commune au sortir de la seconde guerre mondiale, en 1945 ,et le restera durant 50 années jusqu’en 1995. Suivant l’exemple de son père et modèle Vital Gendre participera à la vie locale agricole et communale pendant un demi-siècle également. « À mon adolescence, je suis sollicité pour contribuer à un mouvement de jeunesse sur Saint-Flour. Je peux dire aujourd’hui que cette participation a posé le socle de mes futures responsabilités. » À l’heure du service militaire. Je suis incorporé à Bremgarten en Allemagne sur une base aérienne puis je rejoins l’Algérie pour une période de 2 ans qui par bonheur pour moi descendent à 18 mois. » Après ses études et ce séjour en Algérie, Vital Gendre s’installe, contraint et un peu forcé, agriculteur sur la commune de Saint-Rémy de Chaudes-Aigues et de Deux-Verges. De retour à la vie civile, j’effectue des remplacements au bureau de poste en Lozère puis je rentre comme métreur au service du cadastre pendant 2 ans. Cet emploi me convient. Mais la vie en décide autrement. Et de préciser « Mes parents et grands parents voyaient qu’ils ne trouveraient pas de successeur, insistaient pour que je prenne la suite. Ils finissaient par me convaincre de rester dans l’agriculture, dans un premier temps sur ma commune, puis chez un oncle sur celle de Deux-Verges. Et de Poursuivre “J’avoue aujourd’hui que je n’ai pas accepté de gaîté de cœur ! Mais je n’ai pas pu me dérober aux désirs de ma famille. Mon épouse en 1965, fonctionnaire à la Préfecture du Cantal, l’installation ne s’avérait pas facile. Nous nous établissons aux Fourches de Saint-Rémy où nous construisons notre maison. Nous aurons le plaisir d’accueillir 3 héritiers et maintenant comptons 6 petits-enfants et une arrière-petite-fille pour notre bonheur. Nous sommes restés sur l’exploitation jusqu’à notre retraite et aujourd’hui Isabelle, notre fille, nous a succédé. » Parallèlement, ses responsabilités au sein d’organismes ruraux locaux et cantaliens sont bien connues. Tant au CDJA, qu’à la Chambre d’Agriculture, au Crédit Agricole, à Groupama mais surtout à l’ADMR qu’il pilotera plusieurs années. Il siège au conseil fédéral, où il acceptera la présidence du service départemental d’aide ménagère aux personnes âgées. Il y créera le portage à domicile des repas. Particulièrement amoureux de son Aubrac natal, Vital Gendre s’engage dans la constitution du Parc Naturel Régional de l’Aubrac engagé sur la protection de son environnement. En 1971, le Conseil Municipal de Deux-Verges lui confie les fonctions de cette petite localité. « Je pensais faire un ou deux mandats, mais cette fonction m’empoigne et finalement ce seront 6 mandatures (37 ans). Si j’ai poursuivi, c’est tout simplement que mon épouse me secondait en assurant le secrétariat de Mairie pendant ces années. Elle souhaitait faire valoir ses droits à la retraite. » Il cesse ses services à Deux-Verges, pour prendre un peu de repos, mais le virus se montre toujours infectieux. À la suite de problèmes de biens sectionnaires, le Conseil Municipal de Saint-Rémy de Chaudes-Aigues avait démissionné et une nouvelle équipe élue jusqu’en 2008. Cette même année, le voilà premier magistrat de Saint-Rémy de Chaudes-Aigues, il « reprend » le siège de son père Étienne Gendre. Nombreux sont ses projets initiés sur ces deux communes à la satisfaction des administrés. La liste de ses réalisations au cours de ces 50 années demeure bien trop longue pour les citer ici. Sa capacité à les mener à terme lui procurent une reconnaissance et une réputation inaccoutumées. Vital Gendre a reçu pour services rendus la médaille d’Or régionale, départementale et communale. Chevalier du Mérite agricole et reconnu pour ses activités et engagements au service du public, Vital Gendre a été promu par M. le Président de la République Jacques Chirac, Chevalier de l’Ordre national du Mérite. Puis sera élevé Officier de l’ordre du Mérite agricole. Son père et lui cumuleront un siècle d’administration communale. Il ne demeure pas le plus âgé, mais le doyen des élus de l’arrondissement Sanflorain. Cela valait bien un article forcément trop court.