Quand Santalou pousse les murs.



Pierre Chassang, maire de Fridefont, accueillait le chœur sanflorain Santalou dans l’église locale le mercredi 28 juin. Cet édifice religieux devenait un véritable écrin pour une soirée originale. La maîtrise de Santalou forte de ses 45 voix et de son chef Clément Guillemin ont poussé les murs par l’ampleur du répertoire et l’opulence de l’interprétation. La dimension du groupe, sa disposition, donnent du volume et de l’espace à la mélodie qui pénètre tous les recoins. Par ses choix, Santalou régénère le genre. Le public reçoit un concert empli d’originalité. Ola Gjeilo contribue au renouvellement de la musique chorale sacrée, au même titre que l’américain Éric Whitacre, Dan Forrest, ou de l’Estonien Arvo Pärt. Leurs créations s’inscrivent au répertoire des ensembles vocaux professionnels ou amateurs de bon niveau à travers le monde, des États-Unis au Royaume-Uni, voire en Allemagne et depuis quelques années en France. Ce répertoire de compositeurs d’aujourd’hui sort des habituelles complaintes et autres tubes. Il expulse, les airs traditionnels, les standards et les incontournables. Certes, parfois, l’assistance devait oublier la facilité dont ces compositeurs modernes savent l’extirper. La disposition, des pupitres, pour certains intitulés s’avère peu conventionnelle pour un aboutissement étonnant. La manécanterie bouge selon les titres. Tout ceci n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat d’un travail acharné. Nous passerons sur le Piazzola. Les choristes terminaient leur prestation par « the sound of silence » de Simon et Garfunkel et un pot-pourri des albums des Bee Gees. Cette soirée d’été s’unifiait de couleurs et harmonies multiples.

 



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