La crêpe en majesté à Intergénération
La crêpe se veut le plus souvent de forme ronde. Elle se mange chaude ou froide, sucrée, salée ou nature, en plat principal ou dessert, mais peut aussi constituer un en-cas. Selon les habitudes elle peut se cuisiner d’épaisseur variable. On la déguste chez soi ou au restaurant. On en trouve à emporter sur les marchés, lors d’événements festifs, au même degré que dans cette soirée dédiée avec un mois de retard sur la date. Tout commençait avec la préparation du tirage de la tombola, pièce maîtresse de la veillée. Dans l’attente, la jeune Léa prenait possession du microphone avec sa guitare, ses chansons françaises, sa voix à l’authenticité chaleureuse, la diction claire sans brailler. Comme le réclame une telle séance où d’aucuns jouent aux cartes. D’autres échangent sur l’architecture de la salle, qu’ils préféreraient en couleurs au lieu du noir et blanc. 21 h 30 plateaux et assiettes débordaient de crêpes de toutes minceurs, « farcies » au Nutella local, à la confiture faite maison, voire servies en l’état. La présidente ne manquait pas de rappeler les prochaines animations de l’association. Elle commençait par l’exposition des travaux des ateliers du 6 au 19 mai. Poursuivait avec le 7 avril une sortie Théâtre à Clermont-Ferrand. Insistait sur le 15 juin, journée anniversaire des 20 ans d’intergénération. Bon, certains vous diront que pour la Chandeleur le 2 février c’est raté. Rien n’empêche de déguster quand même à l’envi les galettes dans une soirée qui leur sont consacrées en majesté.
