L’Aubrac magnifié à Fridefont.

 


Les Cantaïres de l’Aubrac se produisait en concert mardi dernier en l’église de Fridefont. Il ne restait pas un prie-Dieu libre. Le public ne se trompait pas sur la qualité du groupe. « Nous formons une bande de copains de Laguiole, Jabrun, Lieutadés et ailleurs, inconditionnels de leur terre d’Aubrac. » Tout au long de la soirée, ils délivreront « les belles chansons qu’inspire le plateau ». Cette vingtaine de choristes remplis d’enthousiasme adore chanter son pays. Ils cultivent mélodies, poésie et romantisme. Avec Bonjour l’Aubrac, l’antienne d’ouverture, le terroir, ses fleurs, chemins, vallées et amours, n’échappent pas au lyrisme autochtone. Chaque texte est présenté dans son contexte. Les intitulés parlent pour eux : le temps des fenaisons, violettes d’Aubrac, sur les sentiers de l’Aubrac, la gentille hirondelle et divers airs connus. De nombreux auteurs, musiciens, paroliers : Jean Pons, Gérard Delort, Jean Vaissade et tant d’autres délivrent bourrées, valses, tango ou paso. Ajoutez à tout ceci quelques blagues en version originale, non sous-titrée, vous obtiendrez les applaudissements nourris des spectateurs. Bref, les anciens, les plus jeunes avec les choristes entretiennent, dispensent, ce soir-là, un hymne à la culture aubracienne, doublé d’une ferveur collective, augmenté d’une vénération du public. L’Aubrac, vieille terre oubliée, vieille terre de France, écrivait Gérard Delort. Le « prosélytisme idyllique » des Cantaïres de l’Aubrac lui donne tort.

 

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