Le septennat du père Camille touche à sa fin.
Camille Makaya Mbodo d’origine congolaise, quitte ses fonctions au sein de la paroisse Saint-Martin en Caldagués. Il affirmait lors de son arrivée : Main dans la main avec les fidèles nous allons cheminer ensemble avec pour seul souci permanent de rendre effective la vitalité de notre Église. Chacun de nous est missionnaire à son niveau et en son état. Je voudrais que les gens me parlent de mon travail. Je ne dois en rien bousculer les habitudes, mais me fondre dans leur moule, afin que je puisse effectuer mon ministère avec eux, pour eux et pour l’Église sans les heurter, simplement en poursuivant l’action engagée. Après sept années de sacerdoce dans ce coin d’Aubrac, on peut l’affirmer « Mission accomplie ». À l’occasion de sa mutation pour Montluçon dans l’Allier, la municipalité, de nombreux fidèles et certains élus ont participé à une cérémonie d’au-revoir. Après l’office dominical, le microcosme se réunissait au hall de l’enclos. Michel Brousse, premier magistrat, ouvrait la séquence : « Ces sept années de votre apostolat ont marqué ce territoire et la vie de tous les jours par votre culture et approche. Nous avons le regret de vous voir partir. Lorsque le prêtre s’en va, qu’est-ce qui peut se passer ? Merci à vous père Camille. Nous espérons tous que monseigneur Noblot saura nous mettre à disposition une nouvelle équipe. » Le père Camille répondait : « Le protocole veut que je m’exprime. Je veux dire que je n’ai jamais été inquiété par les maires, toujours bien reçu. Restez unis même si je pars. Chaudes-Aigues, son canton, je ne les oublierais jamais. Je fus surpris de me retrouver en France et qui plus est dans le Cantal. Le séjour prend fin. Ma première appartenance à la France c’est ici dans le Cantal. » Les présents partageaient le verre de l’amitié.
