La foire réussie du 8 mai

 

Le problème majeur pour un succès relève de la météorologie. On ne pouvait pas dire qu’elle présentait, ce 8 mai, un grand beau temps, plutôt couvert et quelque peu frisquet , « Mais il n’a pas plu ». Dieu sait, si cette foire a connu des journées pourries par la pluie ! Ce millésime 2025 consolide la rencontre annuelle des agriculteurs et éleveurs du Caldaguès. Il démontre aussi leur solidarité dans la réussite d’une manifestation bien ancrée dans les esprits. Depuis l’abandon du cochon, c’est le lait qui a pris le relais. Place au beurre ! Plusieurs laitières sont traites, en complément, le lait sorti, en direct, du pis est offert aux spectateurs, qui apprécient beaucoup ce geste. D’autres se montrent plus réticents. Quoi qu’il en soit, la bourrée du caldagués jouait de l’accordéon et dansait juste à côté, offrant un divertissement aux spectateurs, principalement des amateurs de folklore, mais aussi des touristes et des curistes, qui appréciaient le décor pittoresque de la place du marché. Puis, sur le ring du parking de la piscine, ce sont les jeunes éleveurs qui présentaient leurs animaux. Ils montraient déjà une bonne maîtrise de la conduite du bétail et une certaine fierté de le présenter au public. Tout ceci commenté sous la voix du Pot'poète qui sait tout, connaît tout le monde agricole local. De très nombreux commensaux participaient au repas de midi avec un aligot saucisse particulièrement apprécié. Puis venait le temps de la mini transhumance à travers les rues de la station thermale. Taureaux imposants et vaches apprêtées se déplaçaient. Ces quelques magnifiques spécimens en imposaient, et posaient pour la postérité, autour de la source du Par comme cela devient une tradition. La bourrée du Caldaguès, en tête, dansait au droit de la maison de retraite. Elle ambiançait l’ensemble à la satisfaction des résidents, mais aussi des villégiateurs ou curistes trop heureux de rentrer dans la culture locale. Sur le champ de foire, marchands ambulants dans toutes les catégories de produits depuis des monstres jusqu’aux plants de fleurs en passant par un bourrelier, voire un marchand de crêpes. Les gamins se défoulaient sur les structures gonflables ou en bois mises à leur disposition. On trouvait au détour d’une animation ou d’un stand un ami perdu de vue, quelques membres de la famille.