En 2025, le GVA a poursuivi ses activités.
Florence Raynal, la présidente, proposait le bilan du groupement de vulgarisation agricole. « 2024 nous avait donné l'impression que les agriculteurs étaient utiles à la société, indispensables à la souveraineté alimentaire de la France et que nos concitoyens étaient reconnaissants du travail et de la qualité des produits qu'ils trouvaient dans leur assiette… Cette belle image a été sur toute la ligne bafouée en 2025. Le grand public a tiré à boulets rouges sur la loi Duplomb, incomprise, car peut-être mal expliquée. Puis les éleveurs ont été confrontés à la DNC en juin et ni les politiques ni les consommateurs n'ont fait preuve d'un minimum d'intérêt pour cette conjoncture aussi catastrophique qu'inédite… Quant aux accords du MERCOSUR, ils sont synonymes de trahison et sacrifient les producteurs en aggravant les distorsions de concurrence… Plus localement, en ce qui concerne la météorologie et les récoltes, la pousse de l'herbe a été correcte sauf les mois de juillet et août, où les stocks de 2024 ont permis d'affourager sereinement les troupeaux. Les prix, quant à eux, sont à un niveau jamais atteint, mais la situation reste fragile avec des fluctuations sans doute liées au contexte sanitaire. » En 2025, le GVA a poursuivi ses activités en proposant des journées techniques ainsi qu'une sortie découverte. Le bilan 2025 justifie une nouvelle fois de placer notre association en tant qu'acteur du territoire en participant à la foire du 8 mai, à la transhumance à Aubrac, et en suggérant des visites de fermes avec l’office de tourisme. J'en profite pour remercier cordialement tous celles et ceux qui ont contribué à ces actions ainsi que Lauriane Fontane, conseillère agricole de la chambre d'agriculture et animatrice de notre GVA pour son travail apprécié parmi vous. Nous avons des propositions pour 2026, mais je vous rappelle que toute idée est la bienvenue et que le GVA se veut un lieu de partage des connaissances, de recherche de solutions, d’expérimentation, et que le conseil d’administration est preneur de toute modernité. Le GVA reste un endroit de rassemblement, de solidarité et de convivialité. Pour conclure, votre GVA demeure ouvert à toutes et à tous et les gestionnaires sont vos relais pour nous transmettre vos besoins, vos concepts, vos projets. Trois d’entre eux vont interrompre leur mission à nos côtés, ce soir : Ludovic Chalvet, Christian Gendre et André Salson. Je tiens à les remercier chaleureusement pour leur engagement. Merci pour votre participation, toujours aussi nombreuse. Nous avons choisi de recevoir Yann Bouchard, ingénieur méthodes et références à la chambre d'agriculture du Cantal, pour nous présenter la philosophie de calcul des exemples, car, même dans un contexte de prix rémunérateurs, il y a constamment matière à réflexion et à amélioration de nos modes de production. INOSYS, les réseaux d’élevage, est une initiative conjointe de l’Institut de l’Élevage et des Chambres d’agriculture. Ils visent à produire et à partager des indicateurs techniques et économiques sur les pratiques d’une agriculture animale extensive en France. Il s’appuie sur une vaste filière pour analyser la durabilité, les coûts et les performances des exploitations. Avec pour finalité : fournir des indices fiables sur le fonctionnement et la pérennité des systèmes d’élevage herbivores, une importance pour des régions comme l’Auvergne ou le Cantal. INOSYS permet : de valoriser les pratiques locales et les adapter aux enjeux environnementaux. De livrer des modèles aréaux utiles aux élus, techniciens et associations. De renforcer la reconnaissance des zootechniciens en mettant en avant leur savoir-faire et leur résilience. Cécile Salson, Olivier Astruc et Nathalie Tardieu remplacent les sortants au conseil d’administration.


