La loi de 1905 : un pilier de la laïcité française

 


La date du 9 décembre 1905 demeure fondamentale dans l’histoire de la République française. Elle correspond à la promulgation de la loi de séparation des Églises et de l’État, considérée comme le texte fondateur de la laïcité française. Bien que le terme « laïcité » n’y figure pas explicitement, cette loi en incarne l’esprit et en fixe les bases. À l’occasion des 120 ans de la loi de 1905, une commémoration se tenait le jeudi 11 décembre 2025, au cinéma La Source de Chaudes-Aigues. Les élèves du collège Louis Pasteur proposaient une représentation théâtrale symbolique. Inspirée des débats parlementaires de l’époque, cette mise en scène donnera vie aux discussions de 1905 et fera entendre des extraits de la loi. Aristide Briand, élu républicain-socialiste, fut le rapporteur du projet devant la Chambre des députés. Son talent d’orateur et son sens du compromis permirent de concilier les positions des radicaux anticléricaux et celles des catholiques, rendant possible l’adoption de ce texte majeur. Deux piliers structurent la loi : L’article 1er stipule que: « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public. » La neutralité de l’État et la non-reconnaissance des cultes. Le second affirme : « La République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte, soit la liberté de conscience et le libre exercice des cultes. » Cette disposition met fin au régime du concordat de 1801 et consacre la séparation des institutions étatiques et des organisations religieuses. En résumé, l’exécutif devient impartial en ce qui concerne la religion, assure l’égalité de tous les citoyens, quelle que soit leur croyance, et préserve la liberté de chacun de croire… ou de ne pas croire. 

 





 

Les articles les plus consultés

Agapes de Noël pour l’amitié en Caldaguès

« Gaufres et étoiles de Noël » : un moment de partage gourmand