Lionel
Fernandez : « la culture station »
Voilà prés de trois mois que Lionel Fernandez vient de prendre la
direction de l’office de tourisme. Nous l’avons rencontré pour
parler du pays et connaître l’essentiel de son projet à la tête
de la structure. « Je voudrais tout d’abord dire l’accueil
chaleureux qui m’a été réservé. Un personnel motivé qui me
seconde parfaitement dans mon adaptation. Les professionnels m’ont
bien reçu ainsi que la population. Je n’ai qu’à me réjouir de
ce premier contact. » Et de nous livrer ensuite son
analyse concernant le Caldagués-Aubrac «Je viens d’une station
de sports d’hiver et j’aimerais insuffler l’esprit station au
Caldagués-Aubrac. En station tout est fait, hiver comme été, pour
défendre et faire connaître le lieu. Ici il me semble que cette
logique pourrait s' appliquer. La station thermale est à tous, pour
tous c’est donc tout le monde qui devrait défendre son pays et le
promouvoir, c’est un état d’esprit qui irait bien à
Chaudes-Aigues, facile à transmettre. Dans cette logique j’ai
regardé ce qui allait ou ne pouvait pas aller. Les atouts locaux
sont le thermalisme, la gastronomie, le tourisme et le tatouage qui
est venu redynamiser l’image du pays, c’est une belle opportunité
pour Chaudes-Aigues. Nous devons mailler cette diversité avec un
positionnement clair qui pourrait se résumer ainsi “bien être et
art de vivre” auquel il manque une chose primordiale, qui existe
certes, mais qui devrait pouvoir se développer... Avant d’arriver,
je me suis documenté et cette option mériterait plus de
considération. Vous possédez ce que j’appellerais un grand stade
naturel : des espaces de randonnées, des lieux d’escalade,
des activités de pleine nature : VTT, grimpe… pêche, chasse,
un espace naturel magnifique, entretenu par une agriculture
dynamique, prêt à accueillir les amoureux de plein air. Il manque
simplement de les structurer les promouvoir et les ajouter à la
palette pour la compléter... Vous me direz qu’il existe déjà des
choses : la Rand'Aubrac, Truyére évasion etc, qu'il serait
judicieux d'intégrer dans une démarche collective. Je pense qu’il
peut se créer une véritable dynamique autour de cet aspect. C’est
un positionnement pour tout le territoire. Toutes ces activités
existent, le curiste peut se balader, le client de Serge Vieira
aussi. C’est une démarche d’épanouissement de l’individu
sans pour cela faire des investissements somptuaires. C’est un
terrain de jeu pour tous . Il faut agréger tous ces exercices que
chacun pratique individuellement pour devenir une mobilisation
globale. C’est cela que j’appelle « ma culture station ».
Ne rien oublier, ne rien laisser de côté, utiliser tous les atouts
et ici celui de la pleine nature est « oublié ». J’ai
proposé un groupe de travail au comité de direction afin de
trouver une structuration de notre positionnement, profiter de tout
notre potentiel. »