472 grammes d’Aubrac chez vous

Par PAULOCHON

 

C’est déjà le numéro 8 de terres d’Aubrac, revue annuelle qui vous décrit coins et encoignures d’Aubrac, mais également et surtout les paysans, gens du pays, qui vivent et habitent le plateau, des anonymes dans leur terroir. Ce numéro pèse 472 grammes, sans doute la plus lourde des éditions, avec quelques belles plumes connues et reconnues du Bulletin d’Espalion. 472 grammes pour huit euros seulement avec papier glacé, photos, animaux, hommes et femmes bien dans leurs bottes. Des personnalités qui, chacune dans son jardin, œuvre pour cet Aubrac devenu parc naturel régional. Voilà un millésime particulier, mais nécessaire qui de surprise en découverte entraîne le lecteur à travers des paysages cinémascope. Mais également ailleurs avec un Bastide rugbyman professionnel ou le chef aveyronnais, Franck Séguret, en culture catalane. Les tables aux bonnes adresses où l’on restaure le corps et l'esprit ne manquent pas. Similairement une escapade de près d’un siècle analyse le tourisme sur le plateau. La visite de ce musée de la Cabrette à Cantoin justifie à elle seule l’achat de cette édition 8 de Terres d’Aubrac. Vous y apprendrez qu’ au lac des moines une rando pieds nus existe avec en prime du yoga. Les portraits, les livres, le bottier avec une chaussure noire, les ballades halieutiques vous invitent à sortir. 472 grammes au message assumé comme l’écrit Xavier Palous dans son éditorial. Et l’Aubrac avec son air monolithe n’en finit pas de bouger. Il suffit pour le comprendre d’observer ses hommes et ses femmes, leur agriculture, à laquelle nous prêtons attention plus particulièrement dans ce numéro à contre-courant de l’agri-dénigrement leur savoir-faire dans tant de domaines, leur capacité à s’adapter… bref l’Aubrac n’en finit pas de nous surprendre. Une édition d’après confinement, voyagez sans risque de COVID, aérez-vous la tête en ces Terres d’Aubrac.

Chez tous les bons marchands de journaux.

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