Le souffle du Par revient timidement.
La chorale Caldaguès le 13 août revenait pour un concert en l’église Saint-Martin/Saint-Blaise. Cathy Méry, dans son avant-propos, rappelait que la dernière rencontre datait de novembre 2019. La nef de l’édifice religieux ne faisait pas le plein a contrario des classiques rendez-vous d’été. Canicule et représentations concomitantes et concurrentes obligent. Le répertoire du concert dans la chaleur de la nuit demeurait traditionnel entre Se Canto, Kumbaya, Santa Lucia, la maladie d’amour, les champs Élysées... Laura et Carole gratifiaient le public d’un duo et deux solos d’équilibriste. Le groupe, malgré la séquence COVID, tient toujours le haut du tableau, tout autant pour la virtuosité, la diction, les voix, la cohésion, le sens du beau chant. Cathy Mery a, sciemment, voulu restreindre les représentations publiques cette année, pour une résilience tout en douceur. Après presque trois années d’interruption, l’ensemble Caldaguès a récupéré, depuis plusieurs semaines, ses activités. Tous les membres ont retrouvé, sans discontinuer, le chemin des répétitions hebdomadaires. Fatalement, la relance ne va pas de soi. Après ces mois d’absence, les choristes caldagués se montraient, excités, stressés, cependant heureux de revenir devant leur auditoire. Un retour en douceur avec une prestation où il manque simplement un « je ne sais quoi » pour franchir l’ultime marche vers l’excellence. Ces retrouvailles s’accompagnaient d’intermèdes de Jazz exécutés par le pianiste Christophe Renard.
