La fête de la verticalité réussie avec le grand parcours
Ils sont tous là, les nouveaux, les aficionados, les habitués, près de 500, jeunes ou plus vieux. Pluvieux justement, le départ pour ce qui concerne le ciel n’a pas fait dans le détail pour cette édition forcément différente des autres par de notoires chemins. De la chaleur de la source du Par aux gorges du Bès en passant par Chaudes-Aigues jusqu’à Maurines via Anterrieux et Saint-Juéry, la Rand'Aubrac du Grand Parcours proposait cette année un nouveau trajet, moins fréquenté, mais tout aussi captivant. Ce chemin sinueux emprunte des paysages pittoresques, avec des rochers granitiques éparpillés, semble-t-il, par Gargantua, ainsi que des sentiers historiques tels que ceux de la « Mine », des « Maquisards » et des « Espagnols ». Au bout d’une vingtaine de kilomètres de marche, tous s’attablaient devant un revigorant repas, dans la salle des fêtes de Maurines avant la fête de la verticalité sur le site des gorges du Bés avec quelques sensations fortes. Depuis l’initiation à l’escalade, des exercices en rappel, du trampoline, des jeux pour enfants, une randonnée en Joèlette pour les personnes à mobilité réduite, la découverte du milieu naturel accompagnée d’une naturaliste, de tous pour tous et chacun. Suivra une promenade entre deux points d’escalade, du belvédère au sommet de la tour, sur un câble. Les officiels Michel Brousse, maire de Chaudes-Aigues, Pierrette Beauregard, premier magistrat de Maurines, Céline Charriaud présidente de Saint-Flour Communauté… à l’heure de l’apéritif, inauguraient la première aire d’écobivouac des 13 vents, dont nous vous parlerons par ailleurs. La musique ne sera pas oubliée avec la participation d’artistes régionaux et exotiques. À cette occasion le four banal de Morsanges se trouvait rallumé pour une vraie fête du pain. Partager un peu de ce plaisir, de ces émotions, fixer un focus sur l’étonnante diversité de ce terroir, ce tourisme d’espace, de pleine nature qui s’articule sur des pratiques actives, mais aussi des rencontres et de la convivialité. « Au-delà de la démarche sportive notre approche socio-culturelle, construit un éloge de la ruralité, d’un environnement contadin, un pays de projets mais surtout pas uniquement un domaine de conservation », affirmait Marc Guibert. La Rand’Aubrac rendait ainsi un véritable hommage à ceux qui ont tracé ces chemins historiques.