Questionnements autour d’une déchèterie
C’est entre la zone artisanale dite de La Rouniouse et le lotissement de Sansard qu’elle devrait trouver sa place. Si le projet est bien avancé sur le papier et dans son coût, il reste à informer les futurs voisins,promesse faite par le premier magistrat lors des vœux. Engagement tenu, c’est déjà bien. Une vingtaine de personnes concernées assistait au rendez-vous jeudi dernier sur les lieux d’implantation. Monsieur Jean-François Vedrines et madame Julie Frogneux de Saint-Flour-communauté accompagnaient Jean Luc Boucharinc et Michel Brousse. On notait aussi la présence des adjoints. Les élus soumettaient le plan à l’aide d’un schéma distribué à l’auditoire qui permettait d’identifier les sites et de montrer les divers éléments constitutifs d’un tel espace. Passée la présentation s’effectuait une reconnaissance des lieux et les questions ne manquaient pas de trouver des réponses concrètes. Combien de bennes ? Quels jours d’ouverture ? Qui ? Pourquoi ? Quand ? Comment ? Les camions ? Quel bruit peut générer une pareille installation ? Qu’est-ce qui sera déposé ? Quels risques ? Et les arbres, que vont-ils devenir ? C’est une déchetterie contrôlée, pas une décharge sauvage. Les nuisances s’avèrent résiduelles. C’est gratuit pour les ménages. Non, les professionnels ne peuvent pas y accéder. Chacun supputait, enchaînait les questionnements. Quel coût ? La mise en service ? Et les batteries ? Les piles ? Les cartons ? Les menaces d’incendie ? La pollution ? Chacun obtenait les justifications à ses interrogations, quittait une heure plus tard l’emplacement avec des éclaircissements à ses réflexions. Il en tirera ses conclusions avec les conséquences à venir. Sur lesquelles nous reviendrons au fur et à mesure du chantier. Les résidus verts resteront au lieu dit la placette sur la route de La Vergne. Les élus ont répondu aux principales demandes de riverains.
